Fabricant Français de chaudières, AUER inventait il y a plus de cent ans le bec de gaz à lumière blanche incandescente qui surpassait la lumière électrique. De nos jours AUER invente la chaudière à condensation à combustion pulsatoire. Le journaliste Michel Chevalet écrira : » c’est une nouvelle race de chaudière, c’est simple, c’est efficace et ça marche ! « .
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Photo n° 1 – Chaudière modèle : Pulsatoire – Marque : AUER avec son ballon d’eau chaude sanitaire type « Profusion »
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Le principe de fonctionnement
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Le mélange air / gaz est introduit directement dans la chambre de combustion par l’aspiration d’un ventilateur, une bougie crée une étincelle qui déclenche une micro-combustion au rythme de 115 micro-combustions par seconde libérant une grande quantité d’énergie. Les gaz libérés par ces micro-combustions sont véhiculés à travers le faisceau de tubes de l’échangeur primaire ce qui crée une dépression qui entraîne à nouveau l’arrivée du mélange air / gaz.
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Se sont les gaz extrêmement chaud libérés par les séries de micro-combustions qui vont s’écoulés de manière turbulente au travers du faisceau de tubes de l’échangeur qui vont chauffer l’eau contenue dans le primaire chauffage. De part sa grande contenance 7 litres d’eau pour la Pulsatoire 20 kW et 16 litres d’eau pour les Pulsatoires 32 et 40 kW le primaire chauffage dilue fortement les boues réduisant de fait leurs impactes négatives sur le rendement. De plus le diamètre de passage des fluides étant très important ceci écarte grandement les risques de colmatages et de mauvais échanges thermiques. Le primaire est constitué à partir d’inox 316 L c’est à dire d’un métal extrêmement résistant à la corrosion.
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Photo n° 2 – Coupe d’un primaire chauffage d’une chaudière Pulsatoire
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Photo n° 3 – Régulation intégrée à la chaudière
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Photo n° 4 – Tableau de programmation seul sur la chaudière
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Photo n° 5 – Le conduit de fumées de la chaudière en PVC NF M1
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Les fumées produites par la chaudière sont tellement basses en température q’un simple tube PVC habituellement utilisé pour l’évacuation des équipements sanitaire est utilisé. Pour les chaudières de 20 kW de puissance le diamètre du tube PVC sera en 40 pour les chaudières de 32 et 40 kW de puissance le diamètre du tube sera en 63. La longueur maximale à l’horizontal ou à la vertical pourra atteindre 25 mètres. La chaudière d’origine peut être utilisée en version ventouse ou en version cheminée sans changement particulier.
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Photo n° 6 – Quelques exemples de raccordement possible du tube d’évacuation des fumées
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Photo n° 7 – Schéma de principe interne de la chaudière Pulsatoire
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Ouverture du couvercle en fonte noire afin d’accéder à la bougie
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Tête de combustion en position dans la chambre de combustion
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Tête de combustion démontée et retournée
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Schéma des deux types de tête de combustion l’une pour les chaudières 20 kW et l’autre pour les chaudières 32 à 40 kW
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Photo n° 8 – Zoom sur l’évacuation des condensats
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La chaudière Pulsatoire étant réellement efficace, condense énormément c’est après tout ce que l’on demande à une chaudière utilisant cette technologie il est donc nécessaire de s’occuper de partie évacuation des condensats de manière très rigoureuse. Cette partie n’est pas du tout compliquée ou contraignante mais réclame une attention particulière.
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Photo n° 9 – Té situé derrière la chaudière servant à évacuer les condensats
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Photo n° 10 – Présentation concrète du té situé derrière la chaudière
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Photo n° 11 – Flotteur du pot de condensats
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Une fois par an dévisser le réceptacle du pot de condensats afin de nettoyer le flotteur et de voir si celui ci reste bien mobile dans le cas contraire les condensats ne peuvent plus s’évacuer par le tube en silicone et une alarme retentit à la chaudière.
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Nettoyage du flotteur à condensats inclus dans le protocole d’entretien annuel de la chaudière. Le nettoyage se fait à l’eau savonneuse ceci redonne au flotteur une surface lisse propice à son mouvement de bas en haut.
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Photo n° 12 – Raccordement à éviter impérativement
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Il n’est pas bon de raccorder le tube silicone d’évacuation des condensats à un tube métallique même en cuivre en effet les condensats fortement acides vont à terme corroder le cuivre laissant écouler par terre une partie des condensats normalement évacués au tout à l’égout. Utiliser toujours des tubes synthétiques lorsque vous véhiculer les condensats (silicone, PE, PER, PVC etc ….).
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Photo n° 13 – Ne pas négliger l’importance de la pente pour la bonne évacuation des condensats
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Si l’on pose directement la chaudière au sol sans avoir pris la précaution de la rehausser par un socle spécialement conçu à cet effet le tube silicone servant à évacuer les condensats risque de présenter une contre pente. Celle ci aura des répercutions très dommageables sur le bon fonctionnement de la chaudière.
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Photo n° 15 – La production d’eau chaude sanitaire : deux systèmes
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Photo n° 16 – Le système de production d’eau chaude sanitaire « Profusion »
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Photo n° 17 – Zoom sur l’échangeur à plaques
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Photo n° 18 – Schéma de raccordement du ballon « Profusion »
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Photo n° 19 – Schéma de fonctionnement du ballon « Profusion »
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Photo n° 20 – Fonctionnement du ballon « Profusion »
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Photo n° 21 – Démontage de l’échangeur à plaques
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Photo n° 22 – 2changeur à plaques démonté
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Photo n° 23 – Raccordement de l’échangeur à plaques sur détartreuse
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Comme on peut l’observer sur cette photo l’échangeur à plaques est facile à détartrer car il possède des raccords filetés permettant le branchement de la détartreuse. Un détartrage peut s’avérer utile tous les 4 à 5 ans avec un acide faible dilué en passage pendant 30 minutes. Préférez toujours un temps de passage plus long avec un acide très dilué plutôt qu’un temps de passage court avec un acide trop concentré.
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Photo n° 24 – Avant de remonter l’échangeur à plaques brosser délicatement les collés d’étanchéité si ils présentent un dépôt verdâtre de carbonate de cuivre et utiliser dans tous les cas de nouveaux joints d’étanchéité.
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Ce qu’il faut retenir sur la Pulsatoire :
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L’absence de brûleur garantie une stabilité du système dans le temps
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L’échange de chaleur fumées / paroi échangeur se fait de manière turbulente alors qu’avec les autres chaudières à condensation l’échange se fait de manière laminaire et le meilleur rendement se fait obligatoirement pour un écoulement turbulent.
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Même en production d’eau chaude sanitaire la chaudière Pulsatoire condense et garde un rendement très élevé
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Les boues gardent leur effet indésirables sur les radiateurs, la formation de poche d’air, ou le colmatage des canalisation cependant la chaudière possédant une contenance en eau très élevé (de 7 à 16 litres en fonction de la puissance) les boues sont diluées et n’ont donc pratiquement aucun impactes sur la chaudière et son rendement.
Un désemboauge reste toujours conseillé pour le reste du réseau (radiateurs, canalisation et accessoires type pompes etc ..)
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Aucun réglage du mélange air / gaz ne doit se faire sur la pulsatoire alors que sur les autres modèles à condensation il est nécessaire une fois par an au minimum car dans le temps les chaudières à condensation classique se dérègle naturellement, la pulsatoire ne peut pas se déréglée son mélange est stable dans le temps naturellement.
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Le conduit de fumées est de petites tailles et ne coûte pratiquement rien puisque c’est du PVC servant communément aux écoulement des eaux usées.
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Plus de ramonage, plus de tubage avec des conduits encombrants qui se dégradent dans le temps, qui peuvent percer et qui sont très onéreux.
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La chaudière est conçu pour être utilisée en version ventouse ou en version cheminée sans qu’il soit nécessaire d’opérer de modification dessus. La chaudière peut être au début utilisée en version cheminée puis ensuite en version ventouse sans devoir changer quoique se soit dedans.
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Son niveau d’émission de polluants est largement inférieur au label ange bleu (allemand) il correspond à 10 mg / kWh d’oxyde d’azote.
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Côté consommation concrète – cas personnel
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L’une des questions fréquemment posée lors du choix d’une chaudière à condensation s’est celui de la consommation de gaz. Ici nous allons exprimer la consommation de gaz en m³ (Rappel : 1 m³ = 1 000 Litres) – Gaz Naturel (Gaz de Groningue*)
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* Groningue est le nom d’une ville située au Pays bas et qui possède un gisement de gaz naturel
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Composition du foyer : 2 adultes + 2 adolescents
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Equipements sanitaires : 1 baignoire en 1,60 mètres + 1 douche + 1 lavabo
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Volume d’eau (froide + chaude) consommée par an en moyenne (étude sur 3 ans) : 133 m³ / an soit 11 m³ / mois pour 4 personnes soit 2750 litres / mois / personne ou environ 92 litres / jour / personne
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Surface habitable : 100 m ² – Maison sur un étage – Isolation des combles en laine de verre de 200 – Double vitrage récent (2006) partout – Avancée en toiture polycarbonate épaisseur double sur environ 15 m² (déperditions thermiques importantes mais beaucoup de lumière même en plein hiver)
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Température ambiante de référence : 22 °C
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Consommation de gaz pour l’année 2009 sur relève compteur : 1881 m³ / an soit environ 157 m³ / mois soit environ 5,2 m³ / jour
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